mardi 29 septembre 2009

Départ pour les Australes ... Welcome in Rurutu !!!









Rurutu, le "rocher qui jaillit", se situe à 572 km au Sud de Tahiti.


Apparue il y 12 millions d'années, elle est, grâce à l'érosion des pluies et de la mer, truffée de grottes calcaires, fournies de stalactites et stalagmites.
L'île dispose d'un vaste plateau, Tetuanui, parsemé de plantations : café, vanille, oranges, ananas, avocats et surtout, taro.
Rurutu fût l'une des 1eres îles à être découverte par Cook lors de son 1er grand voyage en 1769, mais l'hostilité des insulaires empêcha l'accostage.
A l'époque, l'île compte prés de 6000 habitants, ils parlent le rurutu (dialecte de l'île) qui sera ensuite remplacé par le tahitien lors de la christianisation.


Aujourd'hui, on compte environ 2000 habitants.
Rurutu est une île de taille moyenne : 10 km de long, 5 km de large, 36 km de tour. Sa forme évoque de manière assez proche celle de l'Afrique. On y trouve 4 villages, elle est dominée par 3 pics dont le plus haut culmine à 389 m.






Nous séjournons à la pension Teautamatea : A 3 km de l'aéroport, elle se situe dans l'ancien site royal de Vitaria (Viriamu, l'hôte, étant un descendant direct de la famille royale). En face, une magnifique plage de sable blanc, appelée aussi, Popa'a beach (popa'a = étranger, terme aussi utilisé pour parler des français) . La maison en dur, à la déco locale, dispose de 5 chambres équipées de sdb privées et tout confort.
Nous bénéficions des 2 chambres situées à l'étage, ce qui nous permet d'aller et venir d'une chambre à l'autre, et nous isole un peu du reste des pensionnaires.







- Les grottes : elles remontent à 122 000 ans et ont bcp aidé à connaitre la vie ancestrales des habitants.
La grotte d'Ana'aeo, ou de Vitaria, estla plus connue, elle se trouve à l'ouest de l'île. C'est une immense salle de 40 m sur 30 m et de 15 m de haut, ponctuée de stalagmites. Elle est aussi appelée grotte Mitterrand depuis sa visite en mai 1990.




A notre arrivée, le beau temps n'était pas au rendez-vous ... ça ne nous a pas empêché de partir nous ballader ... non loin de la pension, se trouve la grotte "Miterrand" ... au retour, les "feuilles d'éléphant" nous ont bien abrité de l'averse diluvienne ... on était trempé jusqu'aux os !




L'artisanat local est surtout tourné vers la vanerie qui est donc l'une de leur spécialité : tressage de tapis, chapeaux, paniers ...
On y produit aussi du café, certes en quantité minimes aujourd'hui (200 tonnes dans les années 60) ; le reste des cultures n'est pas destiné au commerce. L'économie est dite de subsistance, et les parcelles sont familliales.
C'est à Rurutu aussi que se trouve une chèvrerie permettant ainsi la production de fromages de chèvre. Actuellement, il n'y a malheureusement plus de production car le troupeau de chèvres aurait été attaqué et dévasté par des chiens sauvages. Certains habitants ne croient pas du tout en cette histoire, et parlent plutôt de coup monté. Il faut dire que c'est arrivé à 2 reprises, alors que le troupeau avait été reconstitué grâce à des aides du territoire. C'est quand même bien dommage !

Nos 1eres sorties baleines ...





Comme vous pouvez le constater, le temps de l'aprés midi ne s'est pas arrangé !!! Mais, rien n'aurait pu nous arrêter !

La motivation était bien présente ... il le fallait pour affronter vent, pluie et houle ! Mais, notre récompense se trouvait dans le bleu .... :)







1ère grande rencontre ...










Quel soulagement, le lendemain matin, quand à notre réveil, nous avons retrouvé le soleil ...

Jean-Marc, Sofiane et Eric sont arrivés la veille de Raivavae ... notre 1ère sortie ensemble ...



En attendant de trouver les baleines, nous nous mettons à l'eau, Sofiane et moi, car le mal de mer nous gagne .... beaucoup de houle ...

Pour la petite histoire, aprés cette photo, nous sommes remontés à bord et avons croisé un aileron de requin ..... un requin marteau d'aprés notre capitaine .... superrrrrrr !!!!!





Et puis, le plaisir des yeux ... ça se passe de commentaires, je crois !!!



































Quelques informations sur les baleines à bosse ...

En juillet, les baleines sont enfins arrivées ... pour une période d'environ 3 mois, elles se baladent dans les eaux chaudes de la Polynésie ... on peut les voir de certains bords de mer, tels que la pointe vénus ou la pointe des pêcheurs, et, il est aussi possible de participer à des sorties en mer pour se baigner avec elles. Plusieurs clubs proposent ce genre de prestations ... aprés les requins, les tortues, les raies, pourquoi pas les baleines ???


Les baleines à bosse :


La bosse (au singulier) de la baleine à bosse fait référence à son dos car l'animal avant de sonder fait le dos rond nettement au-dessus de la surface de l'eau.
La baleine à bosse est facilement reconnaissable grâce à de nombreux critères : Leur corps est massif, le dessus de l’animal est entièrement noir, le dessous est plutôt blanchâtre, la tête et la mâchoire inférieure sont couvertes de petites protubérances appelées tubercules, qui sont en fait des follicules pileux et sont caractéristiques de l’espèce. La baleine à bosse possède 270 à 400 fanons de couleur sombre disposés de chaque côté de la bouche.Les femelles sont plus grosses que les mâles.
Quand la baleine à bosse fait surface et expulse par son évent l'air provenant des poumons, le souffle provoque un nuage pouvant atteindre 3 mètres, en forme de chou-fleur.

Les baleines mettent généralement bas tous les deux ou trois ans. La gestation dure onze mois environ. Il arrive parfois que certaines femelles se reproduisent deux années de suite.

Le baleineau mesure dés la naissance 4 à 4,5 mètres et pèse environ 700 kilogrammes. Il est exclusivement allaité par sa mère pendant les six premiers mois, puis il commence à se nourrir par lui-même pendant les six mois suivants. Les baleineaux quittent leurs mères au début de leur seconde année, quand ils mesurent classiquement 9 mètres de longueur.
Les jeunes atteignent la maturité sexuelle vers l’âge de cinq ans. La taille adulte définitive est atteinte peu après. Celle-ci est généralement de 15 à 16 mètres pour les mâles et de 16 à 17 mètres pour les femelles, pour un poids de 40 tonnes (le plus grand spécimen découvert mesurait 19 mètres et ses nageoires pectorales 6 mètres).
Les baleines à bosse peuvent vivre de 40 à 50 ans.

Les parades sexuelles se déroulent pendant l’hiver. La compétition pour une partenaire est souvent intense. Des groupes de mâles se rassemblent autour d’une seule femelle et se livrent à des exhibitions variées pour établir la domination. La joute dure plusieurs heures. Les figures réalisées comprennent des sauts qui peuvent atteindre 5m, des dressements verticaux, des frappements de l’eau avec les nageoires ... On présume que les chants jouent également un rôle important dans cette compétition, mais les scientifiques ne savent pas s’ils servent aux mâles pour s’identifier et se comparer entre eux, s’ils sont un appel à l’accouplement entre le mâle et la femelle, ou les deux.

L’espèce se nourrit exclusivement pendant l’été et vit sur ses réserves de graisse pendant l’hiver.

La technique de pêche (elles se nourrissent de plancton et de petits poissons) la plus originale des baleines à bosses est celle du filet à bulles. Plusieurs baleines forment un groupe, nagent rapidement autour et au-dessous d’un banc de poissons et larguent de l’air par leurs évents. Les bulles forment une barrière visuelle qui confine le banc dans un espace de plus en plus restreint. Les baleines se précipitent vers le haut à travers le rideau de bulles, gueule grande ouverte, avalant des milliers de poissons d’une seule goulée. Le diamètre du filet à bulles peut atteindre 30 m.

On rencontre la baleine à bosse dans tous les océans. C’est une espèce migratrice, passant les étés dans les eaux froides des hautes latitudes, s’accouplant et se reproduisant dans les eaux tropicales ou sub-tropicales. Avec des distances couramment parcourues de plus de 25 000 km par an.
Au cours du XXe siècle, au moins 200 000 baleines ont été capturées. La population globale a diminué de plus de 90%.
Pour empêcher l’extinction de l’espèce, un moratoire général sur la chasse des baleines à bosse a été institué en 1966. Il est toujours en vigueur aujourd’hui.
En 2004, une chasse limitée à quelques animaux est permise au large des îles de Saint-Vincent et Grenadines dans les Caraïbes (le quota autorisé ne met pas en danger la population locale).

Les baleines à bosse sont généralement curieuses des objets de leur environnement. Elles s’approchent souvent volontier des bateaux et tournent autour. Alors que cette attitude s’apparente au suicide quand le navire est un baleinier, elle a fait des baleines à bosse un support du tourisme d’observation des baleines (whale watching) dans beaucoup d’endroits autour du monde depuis les années 1990.

Découverte de Rurutu à cheval ...









Le Mont Manureva (385m) : de là haut, un panorama sur 360° de toute l'île. La ligne de crête permet de rejoindre le mont Taatioe (389m) puis le mont Teapei (369m). Nous y accédons avec Viriamu lors de notre promenade équestre aprés avoir traversé la dense végétation de l'île, trés diversifiée (peut être du fait de l'absence de Miconia convalescens, vous savez cette plante endémique dont je vous ai déjà parlé). On y trouve des litchis, des goyaviers, des bosquets de purau...








Quelques pas de salsa ...













La fin de la balade sur la plage ...



















Le bain des chevaux au soleil couchant ... un régal ...