Contrairement à l’année de mes vacances ici, où nous avions eu un temps de chien tout au long de la journée, celle-ci s’avèrera magique !
Nous avons rdv avec notre guide à 9h15 … Dés notre arrivée, son accueil est détendu et chaleureux …
Nous partons récupérer les 2 personnes supplémentaires et nous voilà partis pour la découverte de l’intérieur de l’île.
Un 1er arrêt pour nous permettre d’admirer la vue au dessus de la plage du Radisson, un second pour nous montrer la côte par laquelle les explorateurs arrivaient.
Tout de suite, Rodrigo (le nom de notre guide … mais en fait, je ne suis pas sûr que ce soit son vrai prénom …???), nous parle du « micro climat » qui caractérise ce côté de l’île : il y pleut souvent ce qui lui permet de bénéficier d’une nature verte et luxuriante … Il nous explique aussi que le sable noir caractérisant la majorité des plages tient son origine de la nature géologique de l’île, Tahiti étant une île volcanique, la roche est constitué de basalte. Le sable est aussi constitué d’oxyde de fer ce qui, avec un aimant est vérifiable (agglutination) ; la blancheur du sable de PK18 provient en fait de l’érosion naturelle des coraux de la barrière de corail, le sable est donc constitué de sédiments naturels ramenés sur la plage grâce aux vagues …
La traversée de l’île, 130km dont 60 de piste dans le centre de l’île, commence dans la vallée de la Papenoo (= « eaux convergentes »).
Nous faisons une 1ère halte pour nous baigner dans la rivière Vaïtuoru dont l’eau est si claire que nous y plongeons sans aucune retenue …
S’en suit une série de sauts de la « petite » falaise qui longe la rivière … c’est génial, on s’amuse comme des gamins !!! Même à la rivière l’eau est chaude … c’est fou !
Après avoir bien profité de ce moment de magie, nous repartons et passons par le cratère central de Tahiti Nui (ah oui … je vous explique : il y a Tahiti nui : nui, signifie grand et Tahiti Iti : la presqu’île, iti signifiant petit), rencontrant ça et là de multiples cascades : la pluviométrie à l’intérieur de l’île est comprise entre 6 et 10 m d’eau par an, donnant naissance à environ 4 à 500 cascades dont certaines sont permanentes.
A chaque arrêt, Rodrigo nous donne des informations sur ce que nous rencontrons sur le chemin … ses connaissances sont très étendues, et il connaît parfaitement son île ! C’est avec beaucoup d’attention que nous l’écoutons et chacune de ses interventions me passionne.
J’adore rencontrer et écouter les personnes comme lui qui vous donne encore plus envie d’en apprendre sur un pays qui nous est totalement inconnu …
Nous arrivons pour la pause repas au Relai de la Maroto, après avoir passé le barrage de la maroto.
« Maroto » signifie « pureté », la rivière Maroto porte ce nom car son eau est très claire.
Un repas nous est servi … Rodrigo nous fait goûté du Uru (fruit de l’arbre à pain) : c’est assez particulier … un peu « estoufi » comme on dit chez nous mais je crois que le pire, c’est ce goût de fumé. On a l’impression de mangé une cigarette … c’est pas génial !!!
Une fois le repas terminé nous repartons en direction du lac Vaihiria : ce lac est issu de l’érosion naturelle des cratères du volcan, ayant donc formé une retenue d’eau …
Tout au long de la traversée, les pistes abruptes, les passages de pont ou directement à travers de petits ruisseaux se succèdent.
Connaissant très bien la flore de l’île, Rodrigo nous montre des tas de choses :
- un fruit surprenant : le Hotu. Ce fruit contient de la saponine, aux multiples vertus ; la pulpe du fruit, en forme de poire,agitée sous l'eau sert à paralyser les poissons … il ne reste plus qu’à les ramasser à l’épuisette ! Inutile de préciser que cette pratique est désormais interdite !!!
- il y a aussi cette fougère dont les jeunes feuilles sont, sur le dessous, recouvertes de talc. Une fois posée sur une surface, en tapant dessus, on obtient un « tatouage ».
- nous goûtons aussi aux framboises sauvages qui ressemblent d’ailleurs plus à des arbouses mais qui ont un goût divin ! Un mélange de fraise et de framboise … un délice !!!
- sur notre chemin, nous rencontrons le Pandanus : un arbre dont les longues feuilles servent à la vannerie et à la construction de toitures. La durée de vie d’un toit en pandanus est d’environ 7 ans (contre 5 ans pour le coco). La fleur du pandanus s’appelle Hinano, nom de la célèbre bière nationale. Son fruit est quant à lui comestible mais pas très bon !
- la forêt de l’île est de moins en moins variée : l’importation d’une plante, qui a l’origine était pour le jardin botanique, et qui a eu un effet dévastateur sur l’écosystème a appauvrit considérablement la végétation. La Miconia Calvescens a des grandes feuilles ce qui diminue la luminosité et l’apport de soleil pour les autres espèces ; par ailleurs, malgré les campagnes d’arrachage organisée par les militaires, les racines sont tellement résistantes que la plante repousse quand même ! 60 % de Tahiti est colonisée … une catastrophe écologique !
La journée touche à sa fin … sur le chemin du retour, je tiens compagnie à Rodrigo, nous discutons beaucoup de la vie à Tahiti. Vu que nous avons tous sympathisés, peut être nous emmènera t-il faire des balades avec lui … nous verrons bien …
- sur notre chemin, nous rencontrons le Pandanus : un arbre dont les longues feuilles servent à la vannerie et à la construction de toitures. La durée de vie d’un toit en pandanus est d’environ 7 ans (contre 5 ans pour le coco). La fleur du pandanus s’appelle Hinano, nom de la célèbre bière nationale. Son fruit est quant à lui comestible mais pas très bon !
- la forêt de l’île est de moins en moins variée : l’importation d’une plante, qui a l’origine était pour le jardin botanique, et qui a eu un effet dévastateur sur l’écosystème a appauvrit considérablement la végétation. La Miconia Calvescens a des grandes feuilles ce qui diminue la luminosité et l’apport de soleil pour les autres espèces ; par ailleurs, malgré les campagnes d’arrachage organisée par les militaires, les racines sont tellement résistantes que la plante repousse quand même ! 60 % de Tahiti est colonisée … une catastrophe écologique !
La journée touche à sa fin … sur le chemin du retour, je tiens compagnie à Rodrigo, nous discutons beaucoup de la vie à Tahiti. Vu que nous avons tous sympathisés, peut être nous emmènera t-il faire des balades avec lui … nous verrons bien …
En tout cas, c'était vraiment une journée extraordinaire ... j'ai hâte d'emmener "ma madame" !
1 commentaire:
un petit coucou ma poulette
je vois que tu profites bien de tes derniers jours de repos et que tu visites ta nouvelle terre d'acceuil!!
je t'embrasse bien fort
cathy
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