De Tahiti à l'Ile de Pâques ... 3

Samedi 09 mai : journée complète de visite

- Tahai : c'est un lieu qui permet de retracer ce que devait être la vie d'un village ... des maisons bateaux, des poulaillers, une mise à l'eau pour la pêche, des abris pour les plantations. On y retrouve aussi 3 plateformes avec un des plus anciens moais restauré (Ahu Vai Uri) et le seul moai restauré avec reconstitution des yeux (Ahu Kote Riku).

La seule "bombe de la lave" encore intacte, malgré l'impact, alors qu'elle provient du volcan Rano Kau !!!

Une maison "bateau" ... les petites ouvertures sont les entrées ! Fallait pas être gros !




Un poulailler ...



Là, je viens de m'étaler :) ... mdr ...




- Ovahe : plage de sable rose

- Anakena : C 'est La plage de l'île ... la seule plage de sable blanc. On y accède par une cocoteraie (cocotiers offert par la Polynésie française), elle héberge l'Ahu Nau Nau constitué de 7 moais portant chacun un Pukao (les 3 sortes de Pukao sont d'ailleurs représentées, signe d'une « mode » changeante). C'est une des plus belle plateforme, dans laquelle on trouve une tête de moais ainsi que le pétroglyphe de l'homme lézard ...

- Te Pito Kura : Site sur lequel est érigé le plus grand moai, haut de 9,8 m (encore debout, et non pas le plus grand sculpté dont la taille avoisine les 21 m !!!)
- Te Pito o te Henua : « le nombril du monde » sur la baie d'Hanga Hoonu. Il s'agit d'un cercle de roches rondes disposées en rond et qui auraient été considérées comme le centre du monde. L'expérience rigolote de ce site est que si l'on approche une boussole, elle est totalement déréglée, et indique des directions complètement farfelues. Cela viendrait d'une source magnétique que les pierres dégageraient.

- Tongariki : une plateforme de 150 m de long sur laquelle 15 moais sont dressés ... un de mes site préféré du séjour. C' est un des plus grands ahu. Les moaï furent abattus lors des guerres tribales, un raz de marée acheva de complètement détruire cet ahu en 1960. Il fut complètement restauré par des mécènes japonais, mais pas dans les règles de l'art ... le socle de chacun des moaï a du être récemment refait car la plateforme n'était pas suffisamment consolidée.

Le seul Moai aux yeux de chat ...

- Rano Raraku : Carrière d'un volcan d'où étaient extraits les moais. Sur ses flancs on dénombre prés de 400 moais tous à différents stades d'avancement. On a l'impression que d'un jour à l'autre, le « chantier » fut abandonné, laissant en l'état chacun des moais déjà commencé ou même terminé ... Le deuxième site que j'ai adoré du fait de son côté magique ... l'ascension du cratère mène à un point de vue sur le Tongariki et sur la côte ... Extraordinaire !!!!

Le Rano Raraku est un ancien volcan avec un cratère à son sommet dans lequel se trouve un lac d'eau douce. C'est ici qu'à lieu tous les ans le Tapati qui permet de faire vivre les vieilles traditions locales. C'est un triathlon opposant plusieurs équipes : il consiste à traverser à la rame, puis à en faire le tour chargé comme un bourricot puis à le retraverser à la nage.

La forme des moaï a évolué au fil des siècles, ceux-ci sont typiques de la phase finale de leur évolution. Ils sont caractérisés par une tête démesurée et allongée, oreille hyper étirée, arcades et menton bien saillants, lèvres fines avec un air dubitatif.

Le sommet du Rano Raraku ... une vue exceptionnelle et vertigineuse sur le Tongariki ...

Ce moaï n'a jamais quitté la carrière, ni même la roche de la carrière. On peut trouver encore sur ces lieux, les outils de coupe qui ont servi à extraire ces géants de pierre.
Ce moaï, s'il avait été terminé, aurait été le plus grand moaï de tous. Il aurait mesuré 22m de haut et aurait pesé plus de 100 tonnes.

Ce moaï, surnommé Tukututi, est très intéressant d'un point de vue archéologique, c'est le seul de l'île qu'on ait trouvé avec des jambes. Il est en l'occurence agenouillé et fait dans les 3m de haut. C'est un moaï de la première génération, son style diffère franchement de la dernière évolution des moaï, mais se rapproche du style des Tiki marquisiens ou des Australes en Polynésie Française.