jeudi 30 juillet 2009

La petite histoire du Pisco ...

Son nom vient de son premier port d'exportation, Pisco, à deux cents kilomètres au sud de Lima (Pérou), et son origine linguistique vient du quechua.


Dans la vallée de Pisco habitaient, il y a plus de deux mille ans, les Paracas, renommés pour leur céramique (les potiers étaient à l'époque de l'Empire Inca appelés piskos). Depuis, leurs poteries servant à stocker des boissons, y compris alcoolisées, sont aussi appelés piskos.
Les premiers cépages ont été apportés des îles Canaries au sud de Lima en 1551. Les vignerons locaux ont commencé à faire une eau-de-vie de raisin qu'ils ont embarquée pour d'autres colonies espagnoles du port de Pisco.


Maintenant, le « pisco » est fait dans les oasis chaudes du désert côtier sec, tout le long de la côte Pacifique du sud-ouest du Pérou.
Le Pisco est la boisson nationale du Pérou (en 1988, les autorités péruviennes déclarèrent le pisco comme faisant partie du patrimoine culturel du pays) et du Chili.
La récolte de raisin en février et mars est une célébration véritablement populaire et, le 8 février est le jour du pisco sour au Pérou. Le pisco est varie de 38° à 46° degrés.
C'est une eau-de-vie de raisin mais il ne faut pas l'assimiler au marc ou à la grappa. Alors que ces derniers sont préparés avec les restes des grappes, le pisco est le résultat de la distillation de la grappe entière. De plus, le raisin venant de régions très chaudes, sa teneur en sucre est très élevée.
Il se boit traditionnellement avec de la glace, du citron, et du sucre. Pour préparer un « pisco sour », on y ajoute également du blanc d'œuf.

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